Annie a conçu Tom uniquement dans l’espoir de retenir son amant, mais ce dernier se sauve avant même la naissance de l’enfant. Rongée par la haine et la déception, Annie reporte toute sa rancœur sur le petit Tom, lui donnant même le surnom de "Varice", afin de lui reprocher quotidiennement le fait qu’elle souffre de varices depuis sa grossesse. Tourmenté par la haine de sa mère, Tom se renferme de plus en plus sur lui-même, jusqu’à la psychose. Il se crée un monde imaginaire dans lequel le Royaume rose, dirigé par son père, est en lutte contre sa mère, reine des Territoires bleus. Avec "Les Territoires bleus", Luc Ruelle signe un roman singulier et unique en son genre. Un voyage poétique dans l’imaginaire d’un enfant, à travers l’onirisme psychotique des territoires bleus, renvoyant à la mère, à la couleur de ces varices qui lui ont valu ce surnom. Nous suivons l’évolution progressive de l’enfant vers la folie, qui est pour lui le seul moyen de se sauver, de se protéger et de mettre en scène une forme de justice. Le récit est soutenu par la brillante maîtrise narrative de l’auteur et son grand talent stylistique.

Quelques mots sur l’auteur

Luc Ruelle est né à Bruxelles en 1960. Il est passionné depuis toujours par la psychologie, la petite enfance et la littérature. Après avoir fait un Master en psychologie et en pédagogie, il a créé avec sa femme, avec laquelle il a quatre enfants, l’Asbl Rire et Grandir, responsable de l’accueil d’enfants de zéro à quatre ans.

Mon avis

J’ai découvert ce livre grâce à l’auteur lui-même qui m’en a parlé. Je le remercie et le félicite pour son talent ! C’est un jeune auteur à connaître.

Annie a donné naissance à Tom juste pour retenir son amant. Elle se montre entièrement indifférente à son fils. Elle sait juste l’engueuler ou lui parler d’une mauvaise manière. Pour se protéger de ce gros manque d’affection, de cette cruelle réalité qui le fait tant souffrir, Tom se replie sur lui-même et s’invente une vie imaginaire. Donc tout au long du livre, on voit les différentes phases de son problème (l’arrivée, la disparition, l’abandon, la chute et l’issue). C’est écrit sur forme de journal intime où l’auteur change en fonction des situations (enfant, psychologue, etc.) mais qui est Tom dans la majorité des cas.

C’est un livre très intéressant au niveau psychologique. C’est très poignant et bien écrit. J’ai bien aimé !

Synopsis

Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d'humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d'autres habitants de Guernesey , découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies... Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.


Quelques mots sur l’auteur

Mary Ann Shaffer est née en 1934 à Martinsburg, en Virginie-Occidentale (États-Unis). Elle a travaillé comme éditrice, puis bibliothécaire et dans une librairie. Fascinée par les îles anglo-normandes et encouragée par son propre cercle littéraire, elle choisit d'écrire un roman sous la forme épistolaire. Il lui a fallu plusieurs années de travail pour que "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates", qui a été accueilli avec beaucoup d'enthousiasme, voie le jour. Malheureusement, peu après, sa santé décline et l'écrivain demande à sa nièce Annie Barrows, auteure de livres pour enfants, de l'aider à le finaliser. Ce roman aura été son premier et son dernier puisque Mary Ann Shaffer est décédée en février 2008, avant que son livre ne soit publié et traduit en plusieurs langues.

Mon avis

Après avoir lu quelquels chroniques au sujet de ce livre, j’ai eu envie de le lire. En plus, il fait partie du challenge de Livraddict. Je l’ai grâce à la bloggueuse Mimigogotte pour avoir été la 100ème personne à avoir posté un commentaire sur son blog. Je la remercie beaucoup pour ce chouette cadeau ! Je remercie aussi Livraddict.

C’est un roman sous forme de correspondance entre plusieurs personnes (un écrivain, des amis, des membres du cercle littéraire des amateurs des épluchures de patates de Guernesey, etc.). Juliette, l’écrivain veut écrire un livre sur les témoignages des victimes des nazis de Guernesey et veut connaître le cercle littéraire.
Il s’agit donc d’un mélange d’échanges sympas, émouvants, intéressants (riche au niveau historique). J’ai bien aimé mais sans plus. Je préfère une histoire continue plutôt que des correspondances (sauf si c’est juste entre 2 personnes).

Après avoir lu certains avis sur ce livre, je pensais qu’il y avait plus d’humour. Mais j’ai adoré la fin pour un des personnages. Vous comprendrez facilement de qui il s’agit quand vous le lirez. 

Synopsis

Il fut leur inspiration.
Il a transformé leur vie à jamais.
A Welton, un austère collège du Vermont, dans les années 60, la vie studieuse des pensionnaires est bouleversée par l'arrivée d'un nouveau professeur de lettres, M. Keating.
Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l'anticonformisme, secouant la poussière des autorités parentales, académiques et sociales.
Le roman du film-événement de Peter Weir, Oscar 1990 du meilleur scénario, qui a bouleversé des centaines de milliers de spectateurs.

Quelques mots sur l’auteur

Nancy Horowitz Kleinbaum a étudié à l'université de Northwestern d'Evanston aux États-Unis de 1966 à 1970.
Elle a écrit de nombreux livres à partir de films ( "Daryl" 1985, "Le cercle des poètes disparus" 1990, "The magnificent seven : the authorized story of american gold" 1996...).
Nancy H. Kleinbaum vit à New York avec son mari et ses trois enfants et est journaliste auprès du magazine "Lifestyles" pour lequel elle réalise diverses interviews.

Mon avis

J’ai beaucoup aimé ! J’avais vu déjà le film il y a longtemps d’ici. J'ai découvert le livre grâce au challenge de Livraddict.

Des élèves d’une école, Welton, privilégiant la discipline vont apprendre la liberté de penser, le sens de la vie avec leur nouveau professeur de littérature, Mr Keating. Toutefois, ils rencontrent des difficultés dans cette époque, cette école où les professeurs et les parents choisissent leur destinée à leur place.
Ce livre donne donc un très beau message. En plus, il pousse à aimer la poésie. D’ailleurs, plusieurs poésies sont citées. En voici une qui m’a plu plus particulièrement : "Celui qui avance avec confiance dans la direction de ses rêves connaîtra un succès inattendu dans la vie ordinaire." (Thoreau). L’histoire est très chouette !

Même si la fin est moche, cela n’enlève pas la grandeur de ce livre.

Le côté négatif est que l’édition Livre de poche révèle la fin dans son synopsis. Donc, j'ai veillé à le supprimer avant de publier ce synopsis sur mon blog.


Ce livre participe au baby challenge "Littérature contemporaine" 2012 de Livraddict.

Kafka Tamura, quinze ans, fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. Nakata, vieil homme simple d'esprit, décide lui aussi de prendre la route, obéissant à un appel impérieux, attiré par une force qui le dépasse. Lancés dans une vaste odyssée, nos deux héros vont croiser en chemin des hommes et des chats, une mère maquerelle fantomatique et une prostituée férue de Hegel, des soldats perdus et un inquiétant colonel, des poissons tombant du ciel, et bien d'autres choses encore. Avant de voir leur destin converger inexorablement et de découvrir leur propre vérité.

Quelques mots sur l’auteur

Haruki Murakami, né à Kobé en 1949, a étudié la tragédie grecque et dirigé un bar de jazz à Tokyo, avant de se consacrer totalement à l'écriture. Traducteur de Fitzgerald, Irving et Chandler, il rencontre le succès dès son premier roman paru au japon en 1979. En France, les Editions du Seuil ont publié entre autres, La Ballade de l'impossible (1994), Danse, danse, danse (1995) et L'éléphant s'évapore (1998).

Mon avis

Je connaissais l’auteur car j’ai entendu parler de « 19Q4 » (que je n’ai jamais lu). Je remercie donc beaucoup Livraddict de me l’avoir fait connaître à travers « Kafka sur le rivage » !

Au fil du livre, l’histoire de 2 personnages s’alterne avec une enquête policière sur un très mystérieux évènement qui s’est produit : un groupe d’enfants qui sont tombés tous en même temps en syncope.
D’une part, Kafka, un jeune garçon de 15 ans, s’est enfui de chez lui afin d’échapper à sa vie triste et pour trouver le sens de sa vie. Il va alors trouver la bibliothèque commémorative de Komura où il rencontre Oshima et Mlle Saeki qui vont le marquer dans sa vie. 
D’autre part, on trouve aussi Nakata, un vieil homme un peu retardé mentalement, partant à la recherche d’un chat perdu. Sur le chemin, il va connaître un évènement troublant qui va donner une tournure à sa vie.

En lisant juste le titre, j’avais l’impression qu’il s’agissait d’un livre fort philosophique, très ennuyeux. Mais pas du tout ! J’ai vraiment bien aimé ce livre ! C’est un livre plein de poésie, riche culturellement, intriguant avec des évènements surréalistes. En plus, l’auteur donne de beaux messages sur le courage, l’handicap mental, la vie en général, etc. C’est aussi un livre qui pousse à la réflexion sur soi-même, sur notre propre vie. On ressort de ce livre grandi.

Ce que j’ai moins aimé est la relation spéciale de Kafka et Mlle Saeki ; et la fin pour un personnage.

Finalement, j’ai bien aimé ce livre. J’ai été contente d’avoir connu cet auteur. Cela m’a donné envie de découvrir d’autres livres de cet auteur.

Ce livre participe au baby challenge « Littérature contemporaine » 2012 de Livraddict.

Durant la Grande Dépression, dans les années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les États-Unis. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur " plus grand spectacle du monde ". Embauché comme soigneur, il va découvrir l'envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités. 

Sara Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie, l'éléphante que nul jusqu'alors n'a pu dresser, dans un improbable trio.

Quelques mots sur l’auteur

Cavalière émérite, engagée auprès d’organisations de protection des animaux, Sara Gruen puise son inspiration dans sa passion pour les animaux.


Mon avis

Je ne connaissais ce livre que de nom. Je savais qu’il y avait un film mais je n’avais lu ni le livre ni vu le film. J’ai découvert ce livre grâce au challenge de Livraddict.

Par contre, la maltraitance de certaines personnes du cirque et des animaux m’a beaucoup touchée. Aussi, certains évènements sont assez tristes.

Un petit point négatif pour l’écrivain pour ce qui concerne les passages « sexe », « érotique » car ils sont un peu trop descriptifs à mon goût et m’ont un peu dérangé.

J’ai aimé à la fin la note de Sara Gruen expliquant comment lui ai venu l’idée de ce livre. C’est d’un grand intérêt !

Finalement, j’ai vraiment bien aimé ce livre et je suis curieuse de visionner aussi le film !


Ce livre participe au baby challenge "Littérature contemporaine" 2012 de Livraddict.